De Disney à la réalité : le mythe du prince charmant
Ma génération a grandi avec les films de Disney. Ces histoires où la princesse attend son prince charmant sur son cheval blanc, parfait sous tous rapports, prêt à tout pour elle.
Mais la vie réelle est bien différente. Aucun homme, aucune femme n’est parfait.
La réalité se rapproche davantage de Shrek et Fiona : deux êtres imparfaits qui s’aiment tels qu’ils sont.
Le couple, ce n’est pas un conte de fées. C’est un chemin d’évolution personnelle et spirituelle.
On grandit à travers l’autre, car le couple agit comme un miroir. Ce que nous n’aimons pas chez l’autre est souvent le reflet de quelque chose que nous avons du mal à accepter en nous.
Le couple, un espace de croissance et de communication
Souvent, la femme attend que l’homme devine ce qu’elle désire, sans le dire.
Et l’homme, de son côté, tente de comprendre, de deviner — sans jamais être sûr.
Résultat : incompréhensions et frustrations.
Le couple demande une communication consciente, claire et bienveillante.
Dire ce que l’on ressent sans accuser, partager ses besoins sans attendre que l’autre lise dans nos pensées.
Gabor Maté : être deux, après avoir appris à être un
Le docteur Gabor MatĂ© le dit très justement : avant de rencontrer sa moitiĂ©, il faudrait avoir fait un travail sur soi. Avoir guĂ©rit ses traumatismes.Â
Car si l’on attend du couple qu’il comble nos manques, on finit toujours par être déçu.
Avant d’aimer, il faut se connaître soi-même.
Savoir ce que l’on attend du couple, ce que l’on est prêt à donner, et surtout reconnaître les modèles familiaux que l’on reproduit sans s’en rendre compte.
Les modèles parentaux que l’on répète
Nos parents sont nos premiers modèles du couple.
S’ils se disputaient souvent, s’ils communiquaient peu, s’ils ne se remettaient jamais en question, il est probable qu’on en garde des traces.
Certains fuient les conflits, d’autres les provoquent inconsciemment.
Le couple devient alors le lieu où l’on répare ce que l’on n’a pas compris enfant.
C’est pour cela qu’il est essentiel de ne pas chercher à sauver ou changer l’autre, mais de se transformer soi-même à travers la relation.
Tromperie, flamme éteinte et illusions
Dans la vie de couple, il y a des phases :
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l’attirance,
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la routine,
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parfois l’ennui,
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parfois la tentation.
Mais l’ennui n’est pas un problème, c’est un passage.
La passion constante n’existe pas — c’est même souvent une fuite.
L’amour véritable se construit dans la stabilité, la communication et la compréhension.
La tromperie, elle, a des répercussions bien plus profondes qu’on ne le croit :
elle crée des blessures de confiance, et parfois même des répétitions transgénérationnelles.
Les enfants peuvent rejouer ces schémas plus tard, consciemment ou non.
Le rôle de la femme et de l’homme dans l’équilibre
La femme est l’impulsion de vie. Elle incarne la communication, la créativité et le lien au subtil.
L’homme, lui, représente la matière, l’action et la concrétisation.
Le tarot l’exprime bien : l’Impératrice précède l’Empereur.
Elle inspire, il agit.
Beaucoup de femmes attendent que leur mari devienne “romantique”, qu’il organise une surprise ou un voyage.
Mais parfois, il suffit de dire ce que l’on souhaite.
Communiquer clairement, c’est reprendre le volant de sa vie amoureuse.
L’amour conscient : une flamme qui se nourrit
L’amour véritable n’est pas parfait, mais il est vivant.
Il demande du dialogue, de la patience, de la tendresse, et surtout, la volonté de grandir ensemble.
Raviver la flamme, c’est se rappeler pourquoi on s’aime, et choisir chaque jour de marcher côte à côte.
Grâce aux constellations familiales, il devient possible de comprendre les schémas cachés qui influencent le couple, d’apporter de la clarté et de redonner souffle à la relation.