J’ai créé mon autoentreprise pour m’installer en tant que Thérapeute, le 1er janvier 2024. Je n’ai pas choisi cette date par hasard, vous l’aurez compris. Numérologiquement, c’était un bon jour, le numéro 1 et une année 8 pour moi. En résumé, le 1, c’est le commencement, le 8, c’est la récolte de ce que l’on a semé.

Je souhaite travailler avec l’étranger, pour cela, il me faut un numéro de TVA intracommunautaire. Pour l’avoir, il faut le demander, il n’est pas donné automatiquement pour les autoentrepreneurs.

La demande

Le 9 février 2024, j’envoie ma demande. Le 13 février, les impôts m’envoient une fiche à remplir. Je remplis la fiche le jour même et leur renvoie. Il n’y a pas de possibilité de réponse, donc je l’envoie sur la messagerie générale. Il y en a bien un qui verra la référence, verra ma demande et m’enverra le numéro.
Le 22 février 2024, soit 9 jours après mon envoi de fiche, toujours pas de nouvelle.
On m’avait prévenu « Faites votre demande maintenant, car pour avoir ce numéro, c’est long ».

L’escalier de mes sentiments.

J’appelle les impôts pour savoir où en est mon numéro. Je tombe sur une dame très gentille, qui m’informe qu’ils n’ont pas reçu ma fiche. Je suis étonnée, vu qu’il y a écrit sur le mail « Accusé de réception ».
À ce moment-là, de calme, je me retrouve dans un état d’agacement.
J’ai une impression d’être prise pour une bille. La dame me donne la ligne directe du monsieur qui s’occupe de mon dossier.

J’appelle le monsieur qui s’occupe de mon dossier, il ne répond pas. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois,… il finit par bloquer mon numéro. Comme je ne peux lui répondre directement par sa messagerie, j’envoie un message.
J’écris dans ce message que j’enverrai un mail toute la journée d’aujourd’hui, de demain, après demain et ainsi de suite tant que je n’aurai pas mon numéro intracommunautaire.
Je suis à ce moment-là, dans un état d’énervement, pour plusieurs raisons :
– on m’annonce qu’on n’a pas reçu mon dossier, alors que c’est faux. J’ai la preuve avec l’accusé de réception.
– Personne ne peut me renseigner mis à part une seule personne en charge de mon dossier.
– Le monsieur en charge de mon dossier a fini par me bloquer par téléphone.
– J’attends depuis dix jours, un numéro de TVA qu’ils seraient plus logiques d’avoir à la création de l’autoentreprise, plutôt que sur demande…
– J’ai l’impression d’être prise pour un pigeon.
– Sans ce numéro, je ne peux travailler avec l’étranger, donc cela devient urgent. Je travaille déjà pour l’étranger et je ne peux émettre de facture.. 

Alors que je suis dans un processus d’envoi de mail illimité, je rappelle les impôts. Je tombe sur une dame, je l’avertis que c’est moi qui envoie les mails, que je n’arrêterais que lorsque j’aurai mon numéro de TVA. Tout en appelant, j’envoie simultanément des mails. Je n’arrête pas.
La dame très gentille aussi, me dit qu’elle va prévenir sa responsable que le Monsieur ne m’a pas répondue.
Je dis à la dame, que je pense que le monsieur. serait mieux à un autre poste que celui-là.

Conclusion de cette histoire

Cinq minutes après mon appel des impôts et dix mails, je reçois mon numéro d’intracommunautaire.
Le monsieur m’écrivait « si vous m’aviez répondu par retour de mail, ça aurait été plus vite ».
Je n’ai pas répondu, j’avais mon numéro, c’est ce que je voulais. Cependant, comme je l’ai dit plus haut, on ne peut répondre aux mails des impôts professionnels. On leur écrit, ils nous répondent, et impossible de leur réécrire. Leur site n’est pour le coup, vraiment pas professionnel.

Lorsque j’ai reçu mon numéro de TVA intracommunautaire, j’étais… Atterrée.
Le numéro de TVA intracommunautaire, ce sont deux chiffres que les impôts ajoutent au numéro de siren!
Ce même numéro que les impôts nous attribut à la création de l’autoentreprise. Deux numéros en plus !
Ils m’ont fait attendre neuf jours, pour seulement deux numéros à rajouter !
Je l’avais bien senti qu’on s’était foutu de moi, j’avais raison. Nous faire croire que c’est long pour avoir un numéro de TVA intracommunautaire, alors que j’ai pu l’avoir en trente minutes, 10 mails.

En résumé

Je peux aussi perdre mon calme, face à l’administration qui n’agit pas ou face à un mur.
Je n’ai cependant pas eu d’autre choix que d’agir. Dans ma vie, et celle de mes enfants, si je n’agissais pas, rien ne se passait. À partir du moment où j’entrais en scène, des changements se produisaient.
C’était toujours dans la confrontation, pour faire réagir sinon les personnes en face ne réagissent pas.
Les gens ne réagissent que lorsqu’on les met face à leur responsabilité. Cela m’ennuie, j’aurais aimé avoir mon numéro de TVA intracommunautaire sans devoir perdre du temps à leur envoyer mes mails et passer des appels. Ils avaient bien reçu mon premier mail de réponse avec mon dossier, personne ne l’avait traité.
D’autant plus que lorsque je suis énervée, les personnes en face reçoivent mes énergies d’énervement. Ce n’est donc agréable pour personne.

Je me suis posé aussi la question. J’avais envoyé un mail sur la boite général. J’ai appelé plusieurs fois, et je suis tombée sur deux femmes différentes, il y a en plus une responsable, et le monsieur en charge de mon dossier.
Personne n’a eu. l’idée de faire transférer mon mail à la personne concernée ?
J’envoyais des tonnes de mails et pourtant, la personne au téléphone me disait : « je vais prévenir ma responsable ».
Il y a manifestement un gros problème de communication et de cohésion dans cette équipe.

Ils perdent du temps à créer des autoentreprise, sans numéro de TVA intracommunautaire. Ils en perdent encore quand on leur demande nos numéros. Il serait plus simple de créer le numéro de TVA intracommunautaire automatiquement pour toutes les auto entreprises, directement. Ils perdent du temps à ne pas répondre le jour même à ses demandes qui sont rapides, ou même attribué un poste dédié pour cela.

Cela me rappelle, j’ai une amie, qui a fait appel au même constructeur de maison que nous. Avec nous, cela s’est très bien passé, en six mois, on avait notre maison. On les appelait souvent pour savoir où en était la construction. On surveillait la construction. Il peut y avoir des vols et autres. À un moment donné, ils se sont gourés de côté de la maison, nous n’avons pas eu besoin de le leur dire, ils s’en sont rendu compte de suite.
Pour mon amie, elle m’a dit : »Pour nous, c’était plus long, car nous les laissions faire, nous n’appelions pas, c’était long », puis elle continue et me dit : » Fred (le maître de chantier), nous a dit, qu’ils faisaient plus rapidement les maisons des gens qui surveillent ou râlent ». Nous n’avons pas râler une seule fois, mais on a surveillé et on s’entendait super bien avec Fred le maître de chantier, et les différents corps de métiers qui sont venu chez nous. L’un m’appelait « Amélie » car il me disait que je ressemblais à amélie moresmo à l’époque lool. Un de mes carreleurs m’a même aidé à bloqué les hommes de l’électricité car on avait perdu le consuel. Bref tout cela pour dire que action = réaction . Je peux être calme et agir les deux ne sont pas incompatible. 

Si personne n’agit rien ne change.