Une constellation systémique racontée par Bert Hellinger.
Très intéressante sur Dieu, sur Jésus et l’Église.
Je l’ai retranscrit, car le son n’est pas très bon, je trouve. 
Bon visionage et ou bonne lecture. 

Bert Hellinger : « Hier, j’ai évoqué certaines choses, concernant l’église. Je viens d’écrire un livre ayant pour titre l’Église et le sens littéral du terme, c’est un livre renversant. Je veux vous en raconter une partie. Il y a trois semaines, j’ai animé un séminaire en Hollande. Et je parlais des lois de l’organisation. Un sujet tout à fait banal et à la fin de ce séminaire, l’organisatrice du séminaire dania krostan de son nom, a proposé que nous fassions une constellation à propos de l’église et en tant qu’organisation. De moi-même, je n’aurai pas fait cette chose. Évidement les choses essentielles et importantes s’arrange d’elle-même. Nous avons donc constellé une dame qui représentait l’église qui regardait le moment sans bouger. j’ai invité l’organisateur du séminaire à choisir un représentant pour Jésus. . Il est monté sur scène, il a jeté un coup d’œil rapide sur l’église et il s’est détourné, pas totalement juste un petit peu, mais il s’est détourné quand même. Et il a regardé les spectateurs et il a regardé au loin.
J’ai proposé de choisir un représentant pour dieux lui-même. l’organisateur a choisi quelqu’un un homme, cet homme est monté sur scène, mais pas complètement, il est resté une marche en dessous. Jésus et lui se sont regardé au bout d’un moment Jésus a fait deux pas vers sa direction et ensuite plusieurs pas en arrière. À ce moment-là le représentant de Dieu est monté sur scène et à le fin jésus, c’est approché de lui et ils se sont embrassé tous les deux, avec amour. Jésus, c’est détaché de lui, et a reculé, il s’est écarté de Dieu. Entre temps, quelque chose s’est passé avec la représentante de l’église, elle s’est penché en avant en laissant pendre les bras, elle regardait par terre, et nous savons que par expérience que la personne qui regarde par terre, regarde des morts. J’ai choisi une femme pour représenter des morts et elle s’est allongée juste devant l’église. La chose particulière qui s’est produite dans cette constellation. Le représentant de Dieu s’est assi par terre à côté des morts et il s’est mis à pleurer. Finalement, il s’est allongé à côté des morts. Dieu est mort. c’est une constatation. Ensuite, il m’est venu à l’esprit. Nietzsche que Nietzsche avait déclaré « Dieu est mort » il n’a pas déclaré cela à la légère, il l’a pris avec la prise de conscience, cette prise de conscience lui a causé beaucoup de peine, jusqu’à la fin de sa mort, il avait la nostalgie de Dieu. Là, dans cette constellation, nous avons donc vu, que Dieu était bien mort. Ce dieu-là. Mais derrière ce dieu-là il y a autre chose, quelque chose de bien plus grand, si bien que Dieu n’a pas vraiment disparu, il est toujours là d’une autre manière. Comment ? Il a pleuré. ce que je viens de vous dire, fait partie de ce livre dont je parlais tout à l’heure que j’ai écrit, un livre ouvert, ouvert comme ce que je viens de vous raconter. Quelque chose qui nous conduit vers un autre avenir, le futur de ce livre est terminé. »