Une vidéo de question que des personnes ont posé à Bert Hellinger. Il y répond avec beaucoup de bienveillance. La traduction a été faite par ma fille Cerise. 

 2009 Barcelone Questions et réponse

Bert Hellinger : Je veux remercier la grande considération que vous avez d’être avec moi ce soir. Dites-moi il y a du monde-là, mais c’est bien. Vous allez venir prendre la parole pour poser des questions. Qui a une question ? Un, deux, trois, quatre.

Bert Hellinger à la femme assise à côté de lui: J’imagine que pour toi c’est émouvant d’être choisie pour une question.

Bert Hellinger au public: vous pouvez le sentir ?

(La fille se met à pleurer)
Bert Hellinger :Ok. Vous pouvez le sentir les autres ? Pour elle, j’ai vu que c’est trop tôt.
(La fille change de place avec une femme, Bert Hellinger se met à rire)
Femme 1 : Bien, depuis la dernière constellation multidimensionnelle, il me reste une chose comme… si en général l’humanité entière s’était guérit. Parce que je n’arrive pas à comprendre tout ce qui a été constellé
Bert Hellinger :Et quelle est la question ?
Femme 1 : Qu’est-ce que nous avons de si sombre ? Comment le gérer en groupe
Bert Hellinger :On peut y répondre d’une manière, d’une autre manière et d’une troisième manière. Quelle est la différence qui t’amène à toi ?
Femme 1 : Quelque chose à l’intérieur
Bert Hellinger : Dans la vie ou séparé de la vie ?
Femme 1 : Je ne sais pas.
Bert Hellinger : Ça te sort de la vie (silence). On peut le laisser là, ok ?
(La femme part une autre femme vient )
Femme 2 : Quand nous constellons parfois, tu dis que nous devons voir s’il y a la permission des ancêtres ou quelque chose comme ça, ce n’est pas important, je voulais savoir comment on sait s’il y a permission ou non ? Comment on peut le savoir ?
Bert Hellinger : Nous avons besoin de la permission de l’ancêtre avec qui nous sommes en train de travailler.
Femme 2 : Comment on le sait si on l’a.

Bert Hellinger souffle.

Sophie Hellinger, lui répond:  Je crois que ce qu’elle a mentionné, je le fais toujours mais je ne le vois pas tellement, je dis toujours qu’il doit y avoir la permission. Pour cela j’attends jusqu’à qu’à l’intérieur, je me sens comme vivre et les ancêtres se présente à travers le corps de la personne qui est près de moi.

Femme 2 : On le sent énergétiquement ?
Sophie Hellinger : Mais aussi physiquement
Bert Hellinger : C’est un cas spécial avec elle. Tu nécessites la permission de maman. Et tu le recevras si tu te maintiens vers le bas et si tu te maintiens à distance. Tu reçois la permission parce que si tu es dans une attitude correcte, tu t’oublies, mais tu peux imaginer l’attitude d’une autre forme. Par exemple, si tu imagines ce que tu vas faire et si alors tu demandes la permission pour ce que tu vas faire, alors rien ne vas se passer et le point de départ est que tu fais la petite avec ta propre mère. J’ai répondu à ta question ?
Femme 2 : Oui
Bert Hellinger :Ok
(Une nouvelle femme arrive)
Femme 3 : Comment arriver à obtenir la guérison ?
(silence)
Sophie Hellinger : Qui veux-tu guérir ?
Femme 3 :Je suppose que c’est à moi d’abord de le faire.
Sophie Hellinger : Pourquoi veux-tu guérir ce qui a été laissé ?
Femme 3 : C’est mon sentiment à l’intérieur, pour être à l’aise.
Sophie Hellinger : Pour te guérir toi-même, tu dois faire suffisamment de travail et avec ça la deuxième parti va partir avec.
Bert Hellinger : Un exercice de perception pour vous ; Dans votre âme à quel âge avez-vous exprimé ce souhait ? C’est un adulte ou c’est une créature? Et qui voulez-vous guérir comme créature ?
Femme 3 : Une créature
Bert Hellinger : Ça, c’est un exemple, la majorité des personnes qui se dédie dans une profession d’aide sont des enfants qui tentent de sauver leur maman, et ils n’y sont pas parvenus, mais il y a beaucoup d’autres qui font tout ça pour rien. Je pense que tu veux dire quelque chose aux grands soignants tout à travers une mort, de là provient la force pour pouvoir conclure cette trajectoire. Le mieux serait que tu changes de profession. Entrepreneuse ? J’ai répondu à ta question ?
Femme 3 : Oui, je crois.
Bert Hellinger : Tu es sur le bon chemin, tu as fait revivre la partie que tu as fait mourir… Elle est infirmière. Ça va. Tout va aller pour le mieux.
(La femme s’en va une autre vient)
Bert Hellinger : Notez la différence du type de questions elles nous saisissent et nous apporte une autre profondeur… Et tous prennent le même temps.
Femme 4 : Comment sont affectées les vies antérieures dans le présent ?
Bert Hellinger : Dans une vie passée, il y avait une petite fille qui voulait exactement tout savoir, mais elle ne le pouvait pas dans sa vie passé (rire) Ok ?
Femme 4 : Merci
(Une autre femme arrive)
Femme 5 : Ma question porte sur les entraînements des constellateurs. Comment garantir que le constellateur peut être dans les sentiments les plus profonds ? Quel est le plus important ?
Bert Hellinger : Dans un entraînement normal, et dans toute profession, beaucoup s’efforcent d’apprendre puis faire les exercices plus tard en bonne forme lors des séances. Lorsqu’ils ont terminé, peuvent-ils immédiatement exercer le métier ? Non. Il faut de la pratique. Donc ceux qui ont conclu la formation commencent à pratiquer sans résultat immédiat, et là on voit que pour pratiquer ce métier, il faut un don spécial. Mais ce que j’ai observé chez celui qui y parvient, c’est qu’il a une bonne relation avec sa mère. Sans ça, il en ressort des restes, donc dans un entraînement, une partie primordiale est cette partie du mouvement vers la mère et de l’emmener lui, mais ça ne s’apprend pas, c’est d’une grâce quand c’est parti. Quand j’avais 55 ans, j’ai pu vivre ça avec l’aide d’autres ce qui m’a permis de rencontrer cette connexion. Bien, cela ne fait pas partie de l’exercice, mais tu dois avoir cet outil et je me souviens que tu as organisé un cour en collectif et je me souviens aussi que j’ai senti ta mère, ce n’était pas précis. J’ai présenté au groupe le plus grand succès de la mère, elle, et il y avait une belle affection sur ta mère et sur tout le groupe. Je crois que j’ai dit suffisamment. J’ai répondu à ta question ?
Femme 5 : Oui, merci.
Bert Hellinger : Bien. Il y a d’autres personnes ? Bien. Aujourd’hui, les dernières minutes étaient les plus passionnantes. D’autres questions ? (Il désigne des personnes.) Pourquoi vous vous manifestez maintenant ? Dernière question pour aujourd’hui. À qui veux-tu poser ta question à Sophie ou à moi ?
Femme 6 : Mm… Oui à toi
Bert Hellinger :Ok
Femme 6 : ma question est en lien avec la question précédente. Vous n’avez pas parlé de ce qui existe des mouvements fondamentaux, le mouvement de la vie et le mouvement de la mort. Dans la constellation, la vie et la mort ne font qu’un. Pouvez-vous parler de cela s’il vous plaît ?
Bert Hellinger : Une question si difficile tard le soir. La vie et la mort paraissent une dualité, dire le contraire l’un de l’autre. Toute la vie se nourrit d’une autre vie qui est morte, toute la vie continue parce qu’une autre vie s’est terminé, du moins apparemment. Mais toute la vie qui a servi pour notre nutrition est bien terminée et son cycle de vie continue en nous, plus précisément nous nous intégrons dans ce cycle, dans ce cercle, pour la vie qui suit, car notre vie se termine. C’est ce sentiment si large la mort, c’est un mouvement de vie. Mais il y a quelque chose en plus derrière tout ça, d’où vient notre vie ? Elle vient de la mort ? Non, elle vient d’autre chose largement différent et si ça se termine ici, se termine réellement, c’est une autre dimension. Donc, dans toutes les dimensions, nous sommes simultanément au présent, et cela signifie sans passé ni future, seulement le présent, mais un présent en mouvement. J’ai répondu à ta question ?
Femme 6 :  Oui, merci.
Bert Hellinger : Bien, maintenant nous nous intégrons au grand mouvement du coucher.

 

Mon avis

Nous apprenons mieux les constellations systémiques, lorsque Bert Hellinger répond aux questions. 
Il explique que pouvoir faire des constellations familiales, il faut de la pratique, et un don. 
Pour le don, je ne saurais dire. Pour la pratique, je confirme. J’ai appris comme cela, et je ne vois pas d’autre moyen de l’apprendre. Les écrits n’expliqueraient pas mieux ce que l’on ressent.