Voici une interview de Attilio Piazza avec Bert Hellinger, sur le champs énergétique.
J’avais déjà traduit une de ces vidéos de formations où il en parle: https://emiliespirit.fr/constellation-familiale-le-champs-energetique/
Dans cette vidéo ci dessous, il l’explique en détail.
Le doublage en français est fait par Michel Rousseau: https://www.votrevoixoff.com/
Vous trouverez le texte traduit en dessous dela vidéo.
Bert Hellinger explique l’approche phénoménologique. Une interview incontournable d’Attilio Piazza.
La bonne attitude dans l’approche phénoménologique. La force d’être dans le présent.
Attilio Piazza : La force d’être dans le présent est quelque chose de très clair dans ton travail. Peux-tu nous en parler ?
Bert Hellinger: Je peux te dire comment nous devenons faibles. Nous devenons faibles lorsque nous devenons anxieux et perdons notre centre, mais dès que nous nous reconnectons, nous reprenons la force. Parfois, dans le travail de constellations familiales, nous avons tendance à devenir très actifs et ainsi nous perdons notre force. Mais si tu attends, que tu te concentres et que tu te synchronises avec l’autre, alors lentement nous devenons calmes et sommes déjà prêts pour le travail et ainsi le client est aussi prêt pour le travail. Et à ce moment-là, nous permettons dans la constellation les mouvements qui développent tout d’eux-mêmes, ou presque tout d’eux-mêmes. Et ils ont de la force, car personne n’interfère de l’extérieur. La force provient de l’intérieur et du fait d’être connecté à son propre centre.
Attilio Piazza : Que recommanderais-tu aux élèves qui viennent d’une formation antérieure… basés sur les théories cognitivistes ? Que leur conseilles-tu de faire avec cette connaissance préalable ?
Bert Hellinger: Ici, la question est que si tu fais confiance à ta connaissance, tu n’es plus en contact avec la réalité telle qu’elle est. Ainsi, le savoir te rend faible. Tu acquières une nouvelle connaissance dans le présent. Une fois que tu te permets d’être exposé à ce qui est devant toi, tout à coup, tu sais ce que tu dois faire et tu sais aussi le faire « avec force ».
Attilio Piazza : Comment un étudiant peut-il faire confiance à ce qui apparaît ? À ce qui se manifeste dans le présent ? Ce n’est pas juste une fantaisie ? Pourquoi faut-il avoir du courage, n’est-ce pas ? Quelqu’un qui commence à sentir ce qui émerge du présent… comment peut-il avoir confiance en cela ?
Bert Hellinger: Lorsque tu es anxieux à l’idée de faire quelque chose, arrête-toi un moment, puis arrête-toi encore un moment et un moment de plus… et tout à coup, vient le calme, et tu seras surpris de la clarté avec laquelle tu verras quel est le prochain pas important.
Attilio Piazza : Et comment Bert a-t-il pris conscience de cette force qui vient de l’être présent ? Car tu as beaucoup de connaissances préalables !
Bert Hellinger: Eh bien… comme on dit, « chaque vache a commencé par être une génisse ». C’est ainsi que j’ai commis mes propres erreurs, je me suis parfois égaré, et puis je suis revenu, lentement. C’est humain, tu sais ? Par essai et erreur, nous trouvons le chemin, sans craindre de commettre des erreurs. Souvent, tu peux voir qu’un assistant ne sait pas quoi faire. Le client lui-même l’aide à sortir de là ! Ça t’est déjà arrivé, n’est-ce pas ?
Attilio Piazza : Oui, bien sûr.
Bert Hellinger: Tu fais confiance au champ, pas seulement en toi-même. C’est le champ lui-même qui te donne de la force.
La force créative du champ morphique.
La fin de cette troisième partie ne se comprend que si l’on tient compte du fait que l’interview a eu lieu à Cologne en mai 2005, lorsque Bert Hellinger envisageait la possibilité de prendre sa retraite.
Attilio : D’une certaine manière, le présent n’est pas seulement une force, mais il est aussi un maître d’une certaine façon. Et c’est quelque chose de très nouveau pour beaucoup de gens… de cette manière, nous pourrions dire que le présent est la même racine de la création (si je ne deviens pas trop philosophique). Mais chaque fois qu’un mouvement émerge du présent, c’est un mouvement nouveau et il contient la capacité de création en lui-même.
Bert Hellinger : Oui. Regarde… chaque fois que tu observes l’avenir et que tu veux savoir ce qui va se passer, ou que tu doutes de l’avenir, ou que tu as peur de l’avenir, tu perds de la force. Mais si tu ne penses pas du tout à l’avenir et que tu es juste dans le moment présent, alors tu fais un pas, tu vois ? Et ce pas unique est un autre présent, mais ne cherche pas le pas suivant, reste là juste jusqu’à ce que, depuis le présent, le nouveau pas soit suggéré. Prends ce pas unique et tu seras présent tout le temps avec… force.
Attilio : Et avec cela, tu restes avec quelque chose qui se transforme lui-même continuellement…
Bert Hellinger : Oui… d’une façons que nous ne connaissons pas.
Attilio : Oui…
Bert Hellinger : Et tu es juste présent. Tu n’as pas à le pousser, tu vois ? Il se déplace de lui-même et parfois il intervient quand quelque chose s’affaiblit, quand il perd le contact ou la connexion. Il a perdu le présent et te ramène à un nouveau présent.
Attilio : Un nouvel élément.
Bert Hellinger : Un élément encore plus nouveau, c’est ça.
Attilio : Et ce nouvel élément n’est pas de trouver la « solution », mais c’est la réponse à quelque chose qui a été mis en mouvement et que notre intuition nous permet de visualiser… de sentir… qu’il y a maintenant un nouvel élément.
Bert Hellinger :Tu sais ? Si j’écoute ce que tu as dit, il est très clair que les Italiens sont très bien positionnés et qu’ils vont très bien s’en sortir.
Attilio : Merci, eh bien, quand vas-tu revenir en Italie ? Pour un congrès ou pour nous donner encore un peu de tes enseignements ?
Bert Hellinger :Quand ils se seront trompés d’une telle manière qu’ils ne pourront plus avancer par eux-mêmes… Mais cela, jamais, jamais ne va se produire ! Donc j’ai confiance en toi et en tous ceux qui organisent ces ateliers et aident à faire de cette activité quelque chose de grand. Et je vous adresse mes meilleurs vœux. Je fais un pas en arrière et j’observe comment vous progressez avec force et dans le présent.
Attilio : Merci, beaucoup merci.
Bert Hellinger : C’est bon?
Attilio : Merci beaucoup !
Mon avis
première partie de la vidéo:
Bert Hellinger parle des formations.
D’abord, il faut différencier le savoir de la connaissance. La connaissance, c’est con naissance: avec la naissance. La connaissance c’est ce qui nous viens de la naissance: Les énergies, les élémentaux, l’environnement familiaux, les ancêtres, nos vies antérieures.
Le savoir: ça voir, ce sont les choses que l’on va apprendre tout au long de notre vie, par nos lectures, no formations et nos études, nos expériences,….
Bert Hellinger dit que le savoir rend faible. C’est vrai, avec les constellations familiales, on se rend compte que tout ce que l’on nous a appris est faux. Les constellations familiales nous ouvrent un champs de possibilités plus vastes. Elles nous apprennent les règles du jeux de l’univers, le destin, le champs des possibles, les âmes, …
Il y a peu de temps, j’ai rempli un cv pour apparaitre sur une carte, je devais mettre mon nombre d’heure de formation. Je ne l’ai pas mis. J’ai fait 17 jours de formations, sans compter le nombre de visionnage de vidéo de Bert Hellinger, et la lecture de ses livres et d’autres auteurs traitant du sujet. Sans compter le biodécodage que j’apprends et ma formation en psychogénéalogie.
Ma formation en constellation familiale, c’était de la pratique, aucun cours écrit, et c’était mieux, nous étions dans le bains. Ma formatrice, nous a appris les constellations comme elle l’avait elle même appris de Bert Hellinger.
Une personne de notre groupe était en formation ailleurs. Elle ne faisait que de la théorie dans cet autre groupe, pendant un an. La pratique venait en deuxième année. Elle avait l’impression de ne pas avancer. Elle avait raison. La théorie c’est le mental, Bert Hellinger formait ses élèves par la pratique, directement. Par l’énergie, l’apprentissage dans l’énergie.
Les constellations familiales, peuvent représenter un accouchement, une guerre, des prisonniers, des blessés, des vies antérieures. Parfois, j’ai des transmissions d’une mort de vie antérieur à eux même. Ce sont les constellations les plus émouvantes, son passage de flambeau à soi même. Ce que l’on ressent ne peux s’apprendre, ça se vie.
Dans le chemin de l’olivier, Ada se forme, en venant aux séances de Zaman, en représentant, et à la fin elle constelle Zaman. C’est la pratique qui la formé. C’est aussi comme cela que se formait tout corps de métier avant, les médecins, les avocat,… En choisissant son mentor et en le suivant pendant des années.
Ce n’est pas sur un bureau, assis sur une chaise que l’on découvre le monde et que l’on apprend. C’est vivre l’instant présent qui nous apprends le monde.
Deuxième partie de la vidéo
Quand s’arrêter, et quand savoir que c’est le bon moment ?
Il a raison sur le principe que l’on arrête quand on sent que c’est le bon moment.
Mais le bon moment peut être différent pour une personne et une autre personne.
Peu importe tout est juste, et aucune question à se poser. Se poser des questions, c’est faire rentrer le mental dans l’équation. Le mental n’est jamais une bonne chose, il se sert d’expérience négative pour ressortir les peurs, les colères, les tristesses et les frustrations.
Troisieme partie
Le présent, comment ne pas être heureux dans le présent? Ce présent, qui nous est offert, n’est-il pas un cadeau de la vie ? Après tout, comment appelle-t-on un cadeau ? Un présent. Lâcher prise et vivre le moment présent.
Un film que j’adorais plus jeune, « Le cercle des poètes disparu ». Ou comment des jeunes essai de vivre leur jeunesse avec des parents qui les oppressent ?
La phrase qui revient souvent dans le film « Carpe Diem », « Cueille le jour présent ».
Hier ne reviendra jamais, demain n’est pas encore là, alors profitons de ce que l’on a aujourd’hui.