Enfin une auteure (autrice ?) qui dévoile son côté sombre. Enfin une auteure qui se remet en question, et assume sa toxicité, du moins, son côté sombre. C’est un livre, très facile à lire, et très intéressant. Le début, je ne spoïle pas, en disant qu’elle fait la liste de tout ce qu’elle a fait, et laisse au lecteur s’évaluer dans sa toxicité.
Ne vous leurrez pas, nous avons tous et toutes, à un moment donné de notre vie, était toxique pour quelqu’un. Un peu comme l’adage « on est toujours le con d’un autre ».
Comment d’ailleurs pourrions nous être une bonne personne, si nous n’avons jamais expérimenté notre côté sombre ? Comment pouvons nous savoir si nous sommes une bonne personne, alors que nous n’avons jamais rien fait de mal? Un peu comme l’enfant qui tombe quand il commence à marcher. C’est peut être, le processus naturel et normal d’un humain vers son être ou sa lumière.
Son livre: Le jour où j’ai réalisé que la personne toxique c’était moi
Son kindle: Le jour où j’ai réalisé que la personne toxique c’était moi
Christine Berrou
C’est une chroniqueuse, humoriste, comédienne et auteure. Elle est née le 3 juillet 1982, pour une fois, c’est une auteure plus jeune que moi.
Elle est humoriste depuis 15 ans, et fait parti du Jamel comedy club.
Synopsis du livre
Christine Berrou se livre sur sa toxicité. Pour elle, cette toxicité vient après un traumatisme. Au début du livre, elle énumère les choses qu’une personne toxique fait, pour que le lecteur puisse lui aussi voir s’il est toxique et son degré de toxicité. Par la suite, elle va donner ses pensées de l’époque, qui lui donnait raison dans sa toxicité.
Mon avis
Je rejoins Christine Berrou quand elle évoque que l’on ne né pas toxique, on le devient. Je suis thérapeute, et je vois beaucoup de personne me dire que le problème c’est les autres (mari, amis, famille, proche, ..). Nous sommes tous et toutes le méchant ou avons été le méchant d’un autre. J’ai moi même était toxique.
Dans son livre, elle se met à nu, raconte même des anecdotes de sa toxicité, mais rejette cette toxicité sur son environnement dans la petite enfance, sa mère, sa famille. Elle parle de rendre au bourreau ce qui est au bourreau. Mieux vaut dire « Ni victime, ni bourreau ». L’important est de ne jamais rester dans la place de la victime, cela n’apporte rien de positif. C’est peut être un peu le négatif de ce livre, elle continue un peu la victimisation dans certains passage. Elle rejette beaucoup la faute sur l’humiliation qu’elle a subit petite, la famille toxique qui l’a élevé.
Quand elle parle de son combat pour la cause animale, contre les personnes qui mangent de la viande. Malgré qu’elle explique être moins virulente, elle parle de planter une graine auprès des personnes qui mangent de la viande. Supposant donc qu’elle n’accepte pas leur régime alimentaire. Hors, Les légumes sont aussi vivant que les animaux, comme l’eau est vivante aussi, et https://emiliespirit.fr/le-pouvoir-de-lintention-au-travail-ou-la-theorie-de-masaru-emoto/ . Le cycle de la vie c’est « manger et être manger ». Les seules personnes qui ne mangent pas se nourrissent de prana, et sont dans la lumière. La plupart mange, et tueront donc toute leur vie, dans le règne végétal, minéral et animal. Comme l’être humain, un jour sera mangé par les vers, ou sera remis à la terre en cendre, pour nourrir la terre. L’être humain qui accepte cela, sait qu’il fait parti du tout.
Lorsqu’elle parle des méchants Dark Vador, Mussolini,… Les sciences fictions ne mettent pas en avant les méchants pour qu’on les aime. C’est la personne qui regarde en fonction de son vécu, qui va aimer ou détester tel ou telle personnage de fiction. Personnellement. Dans le cas de Dark Vador, on retourne dans son enfance pour comprendre ce qui l’a poussé à devenir comme cela. C’est pour une meilleure compréhension du personnage.
Hondelatte fait des émissions sur les criminels pour que l’on comprenne la personne, son environnement.
On né pas toxique, on le devient, c’est comme on né pas criminel, on le devient. La compréhension permet un autre regard sur ces personnes, qui n’en reste pas moins humaine. Nous avons trop tendance à voir les gens soit noir (côté sombre), soit blanc (côté lumière), mais personne n’est tout blanc ou tout noir. Il y a des nuances de couleur et il faut l’accepter, l’accueillir. Il faut surtout comprendre le choc émotionel qui fait basculer du côté sombre.
Elle explique ne pas être dans le pardon, et c’est honnête de sa part, mais c’est surtout visible dès le début du livre. Pour elle ne pas pardonner c’est se respecter. Honorer, c’est tourner la page avec respect, mais surtout avec classe. La rancune n’est en rien un respect pour soi, c’est une impossibilité d’avancer dans la paix. Honorer, n’oblige en rien une continuité de lien, de se voir. Honorer la famille, n’oblige pas de les côtoyer, juste d’être en paix avec soi.
Écouter son cerveau, ahh écouter son cerveau c’est écouter son mental. Pour Christine, écouter son cerveau c’est important car il sait ce qui est bon. Je ne suis pas du tout de cet avis, car le mental fait souvent fausse route. En thérapie, les personnes que je suis le savent, si ça ne marche pas, si on ne va pas bien, on n’est perdu, on se connecte à son coeur. Le coeur sait ce qui est le mieux pour nous. Le coeur c’est le chemin de l’âme, notre âme qui a un plan prévu pour nous. Le coeur agira en fonction de notre amour, de notre bien être, de notre mission de vie et notre destin. On ne l’écoute pas souvent, et pourtant c’est lui qui a la clé de notre bonheur. Une personne connecté à son cerveau sera plus malheureuse qu’une personne connecté à son coeur. La voie du bonheur c’est le coeur.
La fin est parfaite, s’aimer même dans nos travers, et accueillir notre toxicité, que j’appelle notre côté sombre. Les séances où je fais accueillir le côté sombre, sont difficile, je préviens toujours « ça va faire mal, mais je suis passée par là, c’est temporaire ». Accueillir son côté sombre, amène à avoir une meilleure compréhension du côté sombre des gens. Personne n’est parfait, mais nous sommes tous parfaitement imparfait. Ce livre vaut la peine d’être lu, pour se remettre en question, et comprendre que nous avons tous un côté sombre.