Après avoir fait l’article sur les psychopathes, je trouvais nécessaire de parler des sociopathes pour bien faire la différence. Même s’il y a de la psychopathie chez les sociopathes, il y a des traits de caractères différents.
Les comprendre permet aussi de mieux les accompagner. A priori, je n’ai pas de sociopathes dans les personnes que j’accompagne, mais comme pour les psychopathes, c’est très difficile de les reconnaître, donc je ne peux garantir que je n’ai pas de sociopathe dans la liste des personnes que j’accompagne. 

C’est quoi un sociopathe? 

Karl Birnbaum, psychiatre et neurologue américano-allemand, utilise le terme sociopathe pour la première fois en 1909. Le terme est repris et popularisé en 1930 par George Partridge, un psychologue américain.

La sociopathie est un trouble de la personnalité antisociale. Comme la psychopathie, mais avec des traits de caractères différents. 

Comment reconnaître un sociopathe ?

Il n’y a pas de PCL-R comme le psychopathe. Il existe un manuel pour les psychiatres pour déterminer certains troubles du comportement, le DSM-5, ce n’est cependant pas spécifique aux sociopathes.  C’est un trouble du comportement très semblable à la psychopathie, mais quelques différences.

– Manque d’empathie
– Mépris envers les autres
– Égo démesuré
– Aucune remise en question
– Mensonges, manipulation pour obtenir ce qu’ils veulent
– Impulsivité. Comportement antisociaux. Ils peuvent tout quitter, tout changer dans leur vie du jour au lendemain.
– Manque de sécurité pour eux et leur famille. Ils peuvent se mettre eux ou les autres en danger, sans réfléchir à leurs actes.
– Agressivité verbale ou physique.
– Absence totale de remords
– Blâmer les victimes : la victime est stupide. 
– Non respect de la loi
– Calme face au danger
– Incapacité à maintenir des relations durables. 

Mon avis

Tout comme la psychopathie, on ne né pas sociopathe on le devient, en fonction de l’environnement familial (l’éducations, les croyances,..) et sociétale en priorité.

Ma fille a passé son bafa et a fait son stage dans un centre de loisir. Le groupe des 3/5 ans sont allés visiter une ferme. Un enfant de 3/4 ans, une petite fille, a pris un poussin dans ses mains, l’a posé par terre et l’a écrasé, elle et sa soeur se sont mise à rires. Petites filles couvées et gâtées par parents et grands-parents qui sont très exigeant avec l’équipe bafa. 

Je vois de plus en plus de parents n’avoir aucune notion de l’importance de l’éducation, donnant raison à l’enfant tout au long de son parcours de croissance. 
L’enfant est énervé, c’est la crise des trois ans.
L’ado est énervé, c’est la crise d’adolescence, qui n’existe pas en réalité.
L’ado fait des bêtises, c’est normal, il est jeune.
La normalité n’empêche pas de punir. La punition permet à l’enfant et l’adolescent de prendre conscience de ses actes et de sa responsabilité. Tout actes a des conséquences. Le dédouaner, c’est lui donner raison à chaque fois. Il devient un adulte qui n’a donc aucun notion de bien ou de mal, puisque jamais puni, jamais disputé. 
La bienveillance, ok mais le laxisme c’est dangereux. 

Je n’ai pas, du moins je n’ai pas encore découvert de sociopathe dans les personnes que j’accompagne. J’ai cependant croisé des adolescent sociopathes et bien entourées, ils peuvent bien évolués. 

Une compréhension de ce trouble, permet une meilleure prise en charge. Les reconnaître, c’est aussi les comprendre et les aider à évoluer de manière respectueuse, et aimante. Comme le prouve la vidéo ci dessous, il y a une belle évolution quand c’est reconnu.