Charles Joughin est né le 3 août 1878 à Birkenhead en Angleterre. En numérologie c’est un 8, un leader naturel. Une personne qui s’adapte et qui peut se sortir de toute les situations, entre autre.
Il
Il embarqua en avril 1912 sur le Titanic, ce qui le rendit célèbre. Pas pour sa mort, mais pour avoir survécut, là ou plusieurs personnes ont périt.
Le titanic
L’histoire du titanic est tristement célèbre pour avoir percuté un Iceberg et avoir coulé. C’était un bateau, en 1912, pour l’époque, incroyablement fastueux et soit disant insubmersible. Charles Joughin embarqua début avril en tant que Boulanger, parmis les 2200 passagers.
De ce naufrage, environ 700 personnes survécurent, la plupart grâce à des canots de sauvetage.
Pour Charles, cependant, c’est une toute autre histoire.
Le soir du naufrage.
Charles suivit les traces de ses frères, en travaillant sur des bâteaux depuis l’âge de 11 ans.
Lorsque le soir du 14 avril 1912, le Titanic percute l’iceberg, le bruit de la collision réveille Charles. Face à la panique de ses collègues, il prit le contrôle de la situation.
Il va agir de manière calme et posé. Il va se diriger vers la boulangerie et ordonera d’amener 50 pains sur le pont. Pour garantir que les passagers des canots aient de quoi manger jusqu’à leur sauvetage. Après cela, va boire un verre de whisky dans sa chambre.
Ensuite, toujours dans le calme, remonte sur le pont vers le canots qu’on lui a assigné, mais il refusera de monter, cédant sa place à quelqu’un d’autre. Sur le pont, il aidera les hommes à forcer les femmes et les enfants à monter sur les canots. Permettant ainsi de sauver plusieurs vie. Après cela, calmement, il retournera à sa cabine, où l’eau commence à monter, boire du whisky. Il remonte ensuite sur le pont, jetant des chaises longues pour les personnes n’ayant pas eu de canots et étant en mer, puissent s’y accrocher.
Il retourne sous le pont pour boire un verre, puis entend un fracas. C’est le bruit du bâteau qui se coupe en deux. Il court sur vers la poupe et s’accroche à la rambarde. Il serre sa ceinture de sauvetage, vide ses poches pour se délester d’un peu de poids. Il attendit que le bâteau coule, restant immobile accroché à la rambarde.
Charles Joughin fut la dernière personne à entrer dans les eaux froides à -2° de l’Atlantique. Alors que pour la plupart des personnes, le choc thermique et le stress fut fatal, pour Charles, ce ne fut pas le cas. Au début, il nageait sur place, ne sachant trop que faire, où aller. Il resta deux heures dans l’eau et dans le noir. Puis au soleil levant, il aperçu un canot chaviré et s’y approcha, mais les 25 personnes à bord le repoussa. La peur de faire sombrer ce canot déjà retourné, avait parlé pour l’ensemble. Mais le destin ne voulait pas le voir finir comme cela. Quelques instant plus tard, un canot plus grand avec moins de personne à bord, le repêcha. Dans la foulée, le RMS Carpathia arriva pour sauvés les 700 rescapés.
Mis à part des pieds gonflés, Charles n’avait aucune séquelle physique. Pour le psychique, l’histoire de ne le dis pas. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il s’engagea dans la marine marchande, pendant la seconde guerre mondiale. Il se mariat, eu deux enfants dont il connut leur décès.
Charles Mourut à l’âge de 78 ans d’une pneumonie le 9 décembre 1956.
Comment a t’il pu survivre?
Avec l’eau froide à -2°, avoir nager pendant deux heures dans l’obscurité.
L’alcool est connu pour dilater les vaisseaux sanguins situer à la surface de la peau, ce qui libère la chaleur.
Le fait d’avoir bu une bouteille de whisky ce soir là, l’a aidé à ne pas paniquer, et garder son calme. Mais surtout à affronter l’eau glacial. Dans son cas, l’alcool lui a sans doute sauvé la vie.
Il est de notoriété publique, que les personnes vivant dans les rues boivent pour ne pas mourir de froid.
Peut être aussi, tout simplement que ce n’était pas son destin.
Où bien que l’univers a voulu le remercier d’avoir sauvé des vies et donner sa place.
Dans tous les cas, ivre ou pas, il a fait acte de bravoure, et mérite d’être connu.