Dans cette vidéo, une thérapeute parle d’une personne qu’elle accompagne, qui se mari et se sent coupable d’aimer son mari noble.
« C’est une femme qui se sent coupable d’aimer son mari. »
La femme:Je travaille avec une très jeune fille qui se marie aujourd’hui.
Bert Hellinger: Quel est le problème ?
La femme: Elle se sent très coupable d’aimer son fiancé noble, Son mari.
La traductrice: Elle se sent coupable d’aimer son mari ?
La femme: Oui c’est un poids pour elle.
La traductrice: d’aimer celui avec qui elle va se marier?
La femme: oui.
Bert Hellinger: elle a déjà été marié avant?
La femme: Non.
Bert Hellinger: Ce serait une phrase qui l’aiderait, repousser quand elle le reverra. Qu’elle dise à son mari : « Je vais attendre dix ans de plus. Il ne reviendra plus. J’étais en train de t’utiliser. Et maintenant tu es hors de la relation thérapeutique. Maintenant, elle s’est retrouvée. » Si une femme arrive et dit : « Je vais me marier aujourd’hui mais je me sens coupable ». Qu’est-ce qui l’arrête ? Dans ses sentiments ? Et dans cette situation. Rien ne peut être fait, que pourrait-on faire ? Rien ne peut être fait. La responsabilité a été mise sur toi et tu l’as acceptée. Dans ce sens, tu es devenue faible et elle s’est renforcée. Et la question n’est pas ce qui l’aide elle, mais ce qui t’aide toi à sortir de ça. Et il y a une phrase qui peut t’aider à sortir de là. Ne demande à personne ce qu’il leur est arrivé. Seulement alors tu seras libre. Est-ce clair ?
La relation thérapeutique
Bert Hellinger, rebondit sur ce cas, pour parler de la relation du thérapeute
Bert Hellinger: Je vais dire quelque chose sur les relations thérapeutiques. Très naturellement, nous sommes plongés dans une relation thérapeutique, lorsque les personnes se présentent comme très désireuses et incapables de prendre une décision. Tu ressens alors de l’empathie pour eux, donc tu es dans une connexion thérapeutique. En se présentant de cette manière de manière désireuse, cela exerce une grande influence sur le cœur de certains thérapeutes. Bien sûr, il y a beaucoup de clients très désireux qui ont vraiment besoin d’aide. Mais tu dois savoir s’ils sont réellement prêts à faire quelque chose ou s’ils mettent la responsabilité sur toi. Dans ce cas, la femme dit « je me sens coupable, donc je me marie » . Par la même occasion, elle arrange son mariage. A-t-elle vraiment besoin d’aide? en causant un dilemme à son thérapeute. C’est pourquoi tu dois d’abord distinguer s’il est possible et si le patient a la capacité de faire quelque chose par lui-même. Ou si le problème qu’ils présentent est simplement une excuse pour utiliser et éviter une responsabilité personnelle. C’est pourquoi il faut rejeter vers où va ton empathie. Si tu entends ce cas, qui mérite notre empathie ? L’homme est celui qui mérite notre empathie. Mais pas de la manière dont nous agirons, car il sait avec quel genre de femme il se marie, donc nous n’avons pas à le plaindre. Nous nous retirons simplement. Si une personne arrive et que tu lui dis « ce n’est pas quelque chose avec quoi je peux travailler », cela peut soulager. Donc aucune relation thérapeutique ne peut se développer dans ce contexte là. En conclusion, sans plus à dire sur les relations thérapeutiques, il y aura beaucoup plus d’exemples où nous pourrons entendre parler de relations thérapeutiques et comment s’en échapper. Le meilleur pour vous.
12:05 Comment mettre fin à une relation thérapeutique
L’homme: Il s’agit d’une jeune fille de 30 ans. Elle est orpheline de mère depuis l’âge de 12 ans.
Bert Hellinger: Et quel âge avait-elle lorsque sa mère est morte?
Traductrice: Elle avait 12 ans.
Bert Hellinger: Pourquoi est-elle venue te voir?
L’homme: Parce qu’elle n’avait ni succès professionnel ni succès affectif dans sa relation de couple.
Bert Hellinger: J’ai peur que tu sois dans une relation thérapeutique. Comment s’en sortir? Pourquoi ne pas travailler sur le cas avec une avocate qui sait généralement quoi faire? Comment sortir de ce cas? Je vais te faire une suggestion quand elle reviendra, tu lui diras : « Il faut du temps pour vraiment arriver à la racine du problème, si tu veux faire de ton mieux pour trouver une solution. Mais cela va te prendre six mois ». Et tu lui en reparleras dans six mois. J’ai commis une faute. Pour la faire revenir ? Elle n’aura pas besoin d’appeler. Et lorsque tu lui téléphoneras, tu pourras lui dire qu’il lui faudra encore deux mois de plus, et ainsi de suite. Que va-t-il lui arriver ? Elle va être en colère, mais il n’y a rien de mal car c’est pour son bien pendant six mois. Dès qu’elle se met en colère, elle est déjà adulte. Il est important que tu fasses une intervention thérapeutique, même si cela ne semble pas être le cas. Elle te respectera et te mettra en sécurité. D’accord ? C’est comme une éducation, tu l’éduques de manière respectueuse. Puis-je m’arrêter là ? Merci
Mon avis
Ma formatrice, une ancienne élève de Bert Hellinger, nous avait prévenus, parfois, il était strict ou était dur parfois.
Dans le premier cas pour la femme, j’ai trouvé son intervention intéressante. Son avis sur la relation thérapeutique, pour ne pas se laisser submerger par les problématiques des personnes qui viennent nous demander de l’aide. Aimer son mari, n’est pas problématique, c’est ne pas l’aimé qui en serait un.
Dans le deuxième cas, une fille de 30 ans, orpheline depuis l’âge de 12 ans, qui n’a ni succès professionnel, ni affectif. Mettre fin à une relation thérapeutique à un moment où une femme a le plus besoin, cela me rendrait mal à l’aise.
J’aurai plus tendance, pour mettre fin à une relation thérapeutique, à être honnête en lui disant que ma thérapie ne lui convient pas. Pourquoi repousser à plusieurs mois ? c’est plus simple d’être honnête. Je respecte beaucoup Bert Hellinger, que je trouve très pertinent, mais je n’adhère pas trop à cette facçon de faire. Je comprends cependant que sa façon de faire, un peu brute, est une façon aussi de faire grandir la personne, lui faire avoir des sentiments de colère pour la faire devenir adulte. Je comprends, mais je n’adhère pas.