C’est une question qui a été posée dans un groupe de constellation sur Facebook.
Beaucoup ont répondu non. J’ai répondu oui. Pourtant, je me suis éloignée de ma famille.

Ma famille.

Les histoires transgénérationnelles :Les guerres, les violences, les infidélités, la richesse, la pauvreté, les déménagement, …
Ces histoires familiales ont entraîné une famille bruyante et rabaissant où chaque membre de la famille critique et rabaisse, du côté de ma mère. 

Des quatre enfants que mes parents ont eut, j’ai toujours été à contre-courant. Le vilain petit canard. Je disais ce que je pensais, ça ne se faisait pas à l’époque. Comme j’étais la troisième, la plus petite avant mon frère handicapé mental, on ne me prenait jamais au sérieux. Tout ce que je disais ou faisait, était critiqué. Je n’avais pas de bonne note à l’école et cela désespérait mes parents, qui me disaient « qu’est ce qu’on va faire de toi? ». Les enseignants me trouvaient sympa et je les trouvais sympas, je les faisais rire. Je pense aujourd’hui avec le recul, que très peu sont arrivés à me donner la passion des cours. 

Ma mère est morte depuis quelques années et j’ai encore un contact avec elle, en astral. Mon père lui, j’ai été obligé de m’en éloigner, car il me critiquait, me rabaisser. Mon grand frère aussi me critiquaient. Continuer de les fréquenter n’était bon ni pour eux, ni pour moi. Leurs critiques entraînaient des mauvaises énergies pour eux, je ne les rendais pas heureux, j’en étais consciente. Moi, cela me faisait du mal, et ne m’apportait pas de bonnes énergies. Donc, pour leur bien et le mien, il valait mieux un éloignement. Je leur avais expliqué dans une lettre, en leur demandant d’arrêter de me critiquer auprès de mes enfants. Car même si mon choix était de m’éloigner, je n’imposais pas cet éloignement à mes enfants. Tant que mes enfants souhaitaient voir leur oncle et tante, grand père et cousines, je les laissais. Je disais dans cette lettre que j’honorais leur vie et qu’on reste éloigné, pour notre bien à tous.  

Suis-je satisfaite de la relation que j’ai avec ma famille ?

Maintenant oui. Tant que j’avais le contact avec eux, je ne pouvais pas évoluer. Il n’y a qu’à voir le test du riz, le riz que l’on critique moisi, et le riz à qui l’on dit des compliments reste blanc. L’être humain, c’est pareil. Avec eux, je n’évoluais pas, tout ce que je faisais à leurs yeux était nul. Je n’arrivais pas à être pleinement heureuse en les cotoyant. Le jour où je me suis éloignée, j’ai senti les énergies revigorées, ma vie, c’est amélioré. L’univers m’a ouvert des portes.

Doit-on couper les ponts avec la famille ?

Couper les ponts non, s’éloigner oui. Je n’ai jamais vraiment coupé les ponts, car lorsqu’ils ont eu besoin de moi, j’ai été présente. Lorsque l’on m’annonçait une mort, j’allais prévenir mon père. L’inverse n’était pas le cas, mais cela reste leur problème et non le mien. Au début, c’est vrai que j’aurai voulu couper les ponts et ne plus rien à voir avec eux. Mais les constellations m’ont fait comprendre, que je ne pouvais pas faire cela. L’univers aussi, quand ma soeur a eut besoin d’eau pour faire construire sa maison, j’en ai donné à son constructeur. Quand on mon frère a eut besoin d’un rendez vous avec le notaire, car il avait loupé le sien et celui de mon père, j’ai demandé un autre rendez vous au notaire, et j’ai amené mon père. 

Couper les ponts, c’est refuser les énergies des ancêtres. Je refuse pas les énergies de mon père, je l’honore en tant que père. Les énergies de ces ancêtres circulent donc jusqu’à moi et mes enfants. Je m’éloigne juste dans la matière, car de toute façon je sais que dans la mort, il comprendra que son comportement ici sur terre n’était pas correct.

Quand on me dit lors d’une séance : « Je n’ai pas envie de reprendre contact avec ma famille ». Je leur dis : « aucun souci, les constellations ne servent pas à vous forcer à rester avec une personne. Elles servent à vous sentir mieux. S’il n’y a pas d’affinité entre deux personnes, rien ne pourra le changer. On peut juste faire en sorte que chacun l’accepte et que les énergies circulent. 

Couper les ponts, c’est se couper des énergies de la famille, des ancêtres. C’est aussi se couper d’une partie de nous. Je suis un peu comme mon père, et un peu comme ma mère. C’est renier d’où l’on vient. Je ne renie pas, mais je m’éloigne pour leur bien et le mien. 

Honorons 

J’honore ma mère, avec qui j’ai de meilleures relations depuis qu’elle est de l’autre côté. Elle a compris certaines choses, et m’a révélé certaines autres. J’honore mon père. 

On me dit souvent : « Je refuse d’honorer, mon père ou ma mère ». Je leur réponds :  » comment voulez-vous que votre vie s’améliore, si vous refusez une partie de vous ? Vous êtes comme votre mère et vous êtes aussi comme votre père, les honorer, c’est s’honorer ». 

Je vous renvoie à cet exercice de Bert Hellinger, pour honorer votre mère: https://emiliespirit.fr/meditation-exercice-sur-honorer-sa-mere-bert-hellinger/

Et vous? êtes-vous satisfait de la relation que vous avez avec votre famille?