Voilà, c’était la fin de ma formation en constellation familiale. Je ne vous mentirais pas, c’était sur deux ans, et en 2024, l’univers m’a envoyé des messages, pour ne plus y aller.
J’avais fait avec cette formation, 17 jours en six week-ends sur 2022 et 2023. Ce n’était pas des cours théoriques, mais de la pratique, nous étions au début 24. Lorsque j’y suis retournée en 2024 pour la fête des mères, nous étions de moins en moins nombreux. Moins d’une vingtaine. Nous avions acquis l’essentiel, la méthode, les outils, et la pratique, sur chacun de nous. Chacun passait sur une problématique. Parfois, nous passions une fois avec la formatrice et une fois en individuel entre nous. Bert Hellinger faisait des formations d’une semaine de pratique, j’en avais fait l’équivalent de deux semaines sur un an et demi. Sans compter les visionnages de constellation de Bert Hellinger, et les auto constelle que je faisais. J’ai fait quelques articles sur des sujets que je trouvais intéressant.
Être en désaccord avec l’univers.
En janvier, les agriculteurs bloquaient les autoroutes et les routes. L’univers ne pouvait pas être plus clair. J’avoue qu’en janvier, j’étais déçu de ne pas pouvoir y aller. Je demandais à l’univers quel était le message. Mes guides me disaient que ce n’était plus ma place, mais je ne comprenais pas.
En mars, j’ai tout fait pour y aller (j’étouffais.). Mes guides avaient beau me dire que ce n’était pas ma place, j’insistais. La semaine où je devais partir, mes crises de vertiges sont arrivés. J’ai promis à l’univers que s’il me supprimait mes vertiges, je n’irais pas en formation. Les crises sont parties quasi instantanément. Eh bien sûr, j’ai préparé mes bagages pour partir, mais la veille du départ, les crises sont arrivées de plus belle. Je l’avais mérité. J’ai été voir mon énergéticien, un barde. Il m’a regardé calmement, et m’a dit « il est clair que ta place n’est plus dans cette formation ».
Moi : « mais j’ai envie d’y retourner, pour comprendre pourquoi ? Je veux des réponses. «
L’énergéticien : « tu les auras le moment venu, en attendant, soit patiente ».
Bien sûr, à chaque fois que je n’y allais pas, je prévenais le groupe et la formatrice.
Le week-end de la fête des mères, là, je négociais avec l’univers. Mes enfants étaient déçus que je ne sois pas là pour la fête des mères. Mes guides me dirent : » Tu fais une formation constellation familiale, tu sais à quel point il est important d’honorer sa mère. Tes enfants qui souhaitent ta présence, et t’honorer en ce jour, et tu ne seras point là ? »
Moi : « Je reconnais, que cela va à l’encontre des constellations familiale. Mes enfants ont un rituel pour la fête des mères de me faire le petit-déjeuner, le repas, et m’offrir les cadeaux. C’est un moment important pour eux. D’autant plus que l’année d’avant, le week-end formation constellation, se faisait aussi le week-end de la fête des mères, j’y étais allé. L’année d’avant, ma fille était en plein bac, donc cela avait arrangé toute la famille. Je comprends les signes. Cependant, laissez-moi au moins y aller le samedi, juste le samedi, j’y vais et je reviens. »
Le deal était conclu… Ils n’étaient pas tout à fait satisfaits. Et essayèrent de m’empêcher d’y aller. Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. Et le soir, je suis revenu, je me suis payé un PV, à une zone de travaux où je suis allée un peu trop vite. Les signes que je ne devais pas y aller…
Le dernier jour de ma présence en formation.
J’y étais allée avec la ferme intention de dire au revoir à chacun. J’attendais le bon moment. Je suis arrivée la première comme à mon habitude. La formatrice est arrivée, elle était étonnée de me voir. Je n’avais pas prévenu que je venais, mais je n’avais pas prévenu que je ne venais pas. J’avais loupé deux week-ends. Je comprenais la surprise. Elle n’avait pas installé encore sa table de paiement, qu’elle me parla de l’argent, apparemment un de mes chèques n’étaient pas passé. J’étais étonnée. La banque lui avait renvoyé, car la date n’était pas bonne. Les chèques avaient été faits, le jour de l’inscription à la formation, soit en octobre 2022, et nous étions en mai 2024. Je ne me souvenais plus comment j’avais écrit les chèques. Elle me fit un petit speatch comme quoi je m’étais engagé sur deux ans, et que je devais payer.
Je lui dis qu’il n’y avait aucun souci, le chèque de janvier était passé, c’était juste celui de Mars qui ne l’étais pas, je lui changeais la date et elle pourrait l’encaisser. Je changeais aussi la date des autres qui n’étaient pas la bonne. Elle put encaisser le chèque la semaine d’après et encaisser aussi celui du dernier jour.
Cet accueil, je le comprenais, elle avait eu un désaccord avec une autre élève, juste avant le séjour. L’autre élève arrêtait la formation, et demandait à arrêter les paiements. La formatrice était allé jusqu’à chercher son site internet pour savoir si elle avait des constellation. Cependant, je ne m’attendais pas à un accueil comme cela, avant même qu’elle mette sa table de paiement. Sans un bonjour comment ça va ? Je la rassurais que mon but n’était pas de ne pas payer, j’avais signé un engagement de ma part et j’avais fait les chèques. Et autant en octobre 2022, j’avais en tête de ne jamais arrêté car vu le prix de la formation, c’était super cher. Autant là, j’avais changé, murit, en janvier, j’étais dégouter de payer pour ne pas y assister, mais les mois passant, j’avais lâcher prise à ce niveau. Cela montrait mon évolution, lâcher prise sur l’argent.
Je ne sais si c’est la réaction de la formatrice, qui m’a vraiment refroidie, ou si c’est juste que je n’ai pas trouvé le bon moment, mais je n’ai pas annoncé mon arrêt de la formation ce jour là. C’est sans doute mon tort de ne pas l’avoir fait, mais l’ambiance était bizarre.
La formatrice, devant tout le groupe, a mentionné un désaccord, qu’elle avait eu avec l’autre élève qui demandait à ne plus payer vu qu’elle ne venait plus. Sans la mentionner évidemment, mais on comprenait qu’elle parlait d’elle. J’ai trouvé que ce n’était pas juste, ni pour l’élève qui arrêtait, ni pour le groupe qui du coup, sans avoir les tenant et les aboutissants, donnaient leur point de vue. J’avais en plus vu les échanges, et si j’aurais voulu témoigner, j’aurai mentionné que la formatrice n’avait pas eu un comportement digne d’une thérapeute. Même si dans ce conflit les torts étaient partagés, car dans toute dispute, il y a deux personnes, donc deux personnes qui ont raison et deux qui ont tort.
Les énergies étaient bizarres. Je ne saurais dire en quoi. J’appréciais de revoir le groupe, avec lequel je m’entendais bien, j’avais dormi dans le même gîtes, dans les mêmes chambres parfois que certaines. Nous avions partagé des moments et des souvenirs.
À ce dernier week-end, le samedi, nous étions nombreux à ne pas revenir le dimanche à cause de la fête des mères. De ce fait, la formatrice nous a donné un exercice à faire pour le prochain et dernier week-end. Même si je n’y allais pas, je trouvais normal que je fasse cet exercice et le donne à chacun, en privé.
Mon au revoir
Une semaine avant le séjour final, j’écrivis un mail au groupe, disant au revoir. Et j’envoyai à chacun, l’exercice, histoire de dire au revoir en privé.
Certains me répondirent, d’autre non, c’est très bien comme cela.
La veille du départ, une autre élève annonça qu’elle ne serait pas présente et faisait un enregistrement au groupe pour dire au revoir. Deux élèves, deux femmes qui depuis le début de la formation étaient toujours ensemble. Le soir, elles partaient au restaurant et ne côtoyaient pas ceux qui restaient dormir. Nous les voyons au petit-déjeuner.
Elles nous faisaient fait part, sur le groupe WhatsApp, de leur mécontentement, colère et tristesse du fait que nous ne venions pas au dernier week-end, que c’était un manque de respect pour la formatrice et pour les autres. Elles auraient voulu nous dire adieu les yeux dans les yeux. Je comprenais, bien évidemment, même si je les avais peu côtoyées pendant la formation.
Je leur fis part de ma déception de leur message envers nous sur le groupe et non en privé. Déception, que je travaillai dans la soirée et grâce à elles, j’accueillis ma déception avec amour, je les remerciai le lendemain pour cela.
Je leur expliquai aussi que leur mot pour l’autre élève ne me concernait pas, et que les sentiments de la formatrice ne les concernait pas non plus.
J’avais fait un mot en privé à chacun et elles se servaient du groupe pour étaler leur sentiment négatif envers nous.
Je leur dis que j’avais compris leur effet de groupe, deux femmes, la veille qui parlait de nous, et qui voulait partager leur sentiment.
Sauf que les sentiments appartiennent à chacun, je ne suis pas responsable de leur colère, ni de leur tristesse, elles seules en sont responsables. Je ne me sentais pas concerné par leur colère et leur tristesse, je ne les connaissais pas vraiment, et nous n’avions pas beaucoup échangé. Après deux ans de formations, elles qui souhaitaient être thérapeute, après plusieurs tableaux, représentation, n’avaient pas compris que leur émotion leur appartenait. Je leur mentionnais tout de même de travailler cela pendant le week-end.
L’une d’elles m’écrivit quatre jours après mon message sur le groupe, que la formation lui avait appris à parler de ses sentiments et que c’était mieux pour elle. Je lui écrivis que c’était bien, pour un mieux-vivre ensemble de parler de ses sentiments, mais en privé et non en groupe. Je ne voulus pas la brusquer en lui mentionnant, qu’une autre fois, le mieux, était de travailler ses sentiments.
L’univers m’avait répondu.
Je demandais depuis des mois pourquoi l’univers m’empêchait d’aller en formation.
Le dernier week-end, j’avais mon fils a amené à son séjour, et je devais m’occuper des canetons auxquels je devais donner de l’eau trois fois par jour. Ma canne et son canard avaient eu des bébés le jour de la fête des pères.
Le dernier week-end était dans un autre gîte, ou j’étais allé l’année d’avant pour le dernier week-end de première année. Le propriétaire m’avait très mal reçu, la cuisinière était très présente et j’avais eut des problèmes de digestion et une fatigue intense. Avec le groupe, on s’était bien lié, mais l’endroit n’était pas super.
Une personne qui n’était pas restée dormir, partageait juste les repas avec nous, le dimanche. Celui de samedi, elle n’était pas présente. Le propriétaire insistait pour lui faire payer 50 euros (soit 25 euros par repas). Repas qui était basique, végétarien, et ne valait pas 25 euros. Nous en avions fait part à la formatrice, qui nous avait dit qu’elle aimait cet endroit donc on ne changerait pas.
Bref, le dernier week-end, je n’y allais pas pour impératif familial, mais pour une fois, je ne me battais pas contre l’univers, j’avais enfin lâché prise. J’étais enfin en paix avec ma décision, pour une fois depuis des mois.
Avec le message sur le groupe, je compris que je n’étais plus sur la même longueur d’onde. Ni la même longueur d’onde que la formatrice. je l’avais bien compris au dernier jour où j’étais présente. Il y avait des non-dit, des jugements, auquel je n’adhérais pas.
J’avais remercié la formatrice pour la formation, pour le travail que j’avais fait sur moi. Si je suis la personne que je suis, c’est grâce à elle. Je reconnais son professionnalisme en tant que formatrice. Je trouve cependant qu’elle ne devrait pas parler de ses sentiments avec les élèves. Elle devrait être neutre, car cela impacte dans le jugement de chacun.
L’univers me montrait que nos chemins se séparaient, tout à une fin. Ce n’était pas négatif, d’ailleurs, plusieurs dans le groupe l’avaient compris. Le tout était de l’accepter et pour certaines, le processus d’acceptation serait plus long. L’une des deux élèves, m’a dit qu’elle faisait son deuil. Le deuil de cette formation. Pour moi, ce n’est pas un deuil, mais une renaissance. Deux fréquences vibratoires différentes, c’était cela la problématique entre nous.
Nul doute que cette formation avait changé chacun d’entre nous, nous avions tous changé, tous évolué. Nous avons tous pris notre chemin, avec en main l’outil de constellation familiale, qui nous aiderait à évoluer encore et encore. Peu importe qu’on soit aller ou non au bout de cette formation, nous avions tous révélé une partie de notre être et ouvert les portes pour laisser place à nos ancêtres et révéler nos êtres.