J’ai regardé sur Arte.Tv le documentaire de Charlotte sur sa mère. J’aime regardé les documentaires portrait de personne, car c’est psychologiquement enrichissant.
Voir sa fille nu et vouloir la toucher.
À la septième minute, Jane explique depuis quelques minutes qu’elle était intimidées par sa fille.
Elle explique que vers 14 ans, elle a fait une demande particulière à sa fille, celui de la voir nue et lui toucher la poitrine. Charlotte, n’ayant pas de problématique avec sa nudité, accepte et explique qu’elle a fait cette demande particulière à sa fille Alice qui a refusé. Nous pouvons voir sur la vidéo, qu’elle est déçu du refus de sa fille. Charlotte et sa mère n’ont aucune conscience du côté malsain de cette demande. Parce que Jane sa mère lui a demandé, Charlotte trouve cela normal et demande à sa fille.
C’est l’exemple même de l’emprise familiale, la matrice.
La matrice, c’est une programmation dans laquelle nous vivons. C’est un mot qui vient du mot mère. Notre matrice à nous, à tout un chacun, c’est notre mère, c’est elle qui nous éduque. Quand on nous a appris certaines choses, on ne prend conscience du bien et du mal que lorsque l’on sort de cette matrice.
Charlotte n’a aucune conscience de cette demande malsaine, comme Jane n’en avais pas conscience. Le père de Jane était déjà obsédé par elle. Jane se confit qu’il la prenait en photo, l’accrochait au mur, et la mettait en avant plus que sa sœur. Elle a reproduit cette obsession pour Charlotte, voulant la voir nue et la toucher. Même si Charlotte et sa mère ne voient pas le mal, et sont bien dans leur corps. Cette envie, de voir leur fille nue est malsaine et malaisante. C’est un complexe oedipien, un parent qui désire toucher son enfant et c’est aussi une forme d’inceste.
D’ailleurs, si c’était un homme qui aurait eut cette demande particulière pour son fils, on l’aurait traité de pervers, mais là que ce soit des femmes, c’est passé inaperçu. C’est pourtant tout aussi malsain.
Le temps figé dans le passé
Charlotte a laissé la maison de son père telle quelle. Tout est exactement comme c’était à la mort de son père. Rien n’a changé, ni bougé. Les boites de conserves, les médicaments.
Jane Birkin revient sur les lieux, et soutient Charlotte dans son projet de l’ouvrir au public et ne pas s’en occuper.
Depuis plus de vingt ans, elle a gardé cette maison, son père pour elle, et elle accepte enfin de se délivrer du passé. Enfin pas tout à fait, elle l’ouvre aux fans, en musée.
Jane Birkin aussi a du mal à faire son deuil de sa fille, Kate Berry. La perte d’un enfant est la perte d’une moitié de soi. Réellement, l’enfant est la moitié d’un père et d’une mère. Il est difficile de faire le deuil d’une partie de soi. La perte d’un parent, c’est dans l’ordre des choses, la perte d’un enfant, c’est différent. Jane rejoint sa fille dix ans plus tard.
Les Maladies
Jane parle de ses maladies, son cancer. Elle parle de la maladie auto immune qu’elle a eue, qu’aucun médecin n’a su ce que c’était.
Très ouverte, Jane confit à Charlotte que les maladies se créaient. Sous-entendant qu’elle pourrait les avoir créés. Pas consciemment, mais inconsciemment. Reek Hamer un médecin connu a développé cette théorie et est le créateur du décodage biologique.
Jane a besoin de somnifères pour dormir, car son mental est en boucle même la nuit. Elle en prend depuis l’âge de 16 ans. Le mental est pour moi, la première cause des maladies.
Le mental, c’est celui qui va dire: « tu as mal agi », « tu n’aurais pas dû faire ça », « tu aurais dû dire cela », « il a dit ça », « pourquoi il a fait ça ? », …
Ça mouline dans la tête, en conflit, c’est pire et peut entraîner un accident vasculaire cérébral (AVC).
Le documentaire
C’est un très joli documentaire d’un lien entre une fille et sa mère. Très poétique, discret. Et qui s’ouvre sur une famille célèbre en France.
Nous pouvons voir la candeur de cette famille vivant de manière simple.