Qui prévenir? quand on sauve la vie d’une personne. Sans coordonnée de ses proches. Voilà comment je me suis débrouillée.
Une amie ?
Cet article fait suite à l’article de la semaine dernière : https://emiliespirit.fr/deroulement-du-sauvetage-de-milene/
Les pompiers partent et emmènent Milène à L’hôpital. Une heure de route entre chez elle et l’hôpital.
Je me retrouve… Là toute seule. Qui vais-je prévenir pour que ses enfants le sachent ? Me vient l’idée d’envoyer un texto à une personne du village. Elle la connaît bien, donc je pourrais lui demander de prévenir ses enfants. Je lui écris un texto. Justement, elle avait vu les pompiers au village et avait pensé à Milène.
Ses fils ?
Elle essaie de contacter ses fils, mais ils ne répondent pas. Elle m’envoie les numéros de téléphone de deux de ses fils. J’en appelle un sur les deux et je lui laisse un message sur le répondeur.
Sa nièce ?
Je me souviens que j’ai le numéro de sa nièce. J’avais fait sa connaissance cet été. Milène avait pris mon fils quelques jours, pour qu’ils passent le temps avec le fils de sa nièce. Je décide de lui envoyer un texto pour la prévenir, et prévenir son frère. Peu importe qui sera prévenu, l’important, c’était que tout le monde soit au courant dans la famille.
L’appel du docteur
Du temps se passe avant que je n’aie des retours de mes appels et textos. À 17 h, le docteur m’appelle, et me donne des nouvelles, elle a une artère bouchée au cerveau, le côté gauche paralysé, elle est dans un état grave et risque de mourir, ils la transfèrent à l’hôpital de Marseille. Il me rassure me disant que j’ai bien agi et rapidement. Je n’ai toujours pas de nouvelle de ses fils. Cependant, j’ai leur coordonnée que je donne au docteur.
Tout le monde est au courant.
Sa nièce m’envoie un texto, elle a prévenu son père (le frère de mon amie) et sa tante (la soeur) que je connais aussi, dont je n’avais pas ses coordonnées. Entre temps, tout le village où elle vit, avait été mis au courant. L’amie que j’avais appelée avait prévenu tout le monde. Sa sœur et son fils m’appellent pour me remercier. Son fils souhaite savoir le déroulement du sauvetage. En réalité, il veut savoir si j’ai agi rapidement. Il comprend que j’ai agi vite, sans savoir ce qui se passait et il me remercie. Pour la sœur, comme pour le fils, c’est une providence que j’étais là au bon moment. Je lui ai sauvé la vie.
J’ai surtout eut de la chance que tout se soit passé facilement. Je ne l’ai pas vu souffrir. J’avais heureusement deux numéros, son colocataire et son amie. Tout le monde a pu être prévenu.
Depuis, j’ai les coordonnées de tout ses proches: sa fille, ses fils, dont j’ai fait la connaissance depuis. Sa soeur aussi. Et certains de ses amis. Je préviens ses enfants, quand je la sors de l’Ephad.